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L'UTILISATION DES PLANTES MEDICINALES A-T-ELLE UN INTERET A L'AUBE DU XXIème SIECLE EN MILIEU HOSPITALIER ? Docteur Rozenn DODEUR, Membre de la S.F.P.A. - Anesthésiste-Réanimateur - Praticien Hospitalier
Quelle n'a pas été la surprise d'un médecin de notre groupe, au début de l'été 1995, lorsqu'il fut joint au téléphone pour une prise en charge de patients atteints d'hépatite C..., à la suite d'une information obtenue sur un réseau informatique. Il s'agit, en l'occurrence, d'un réseau nommé INTERNET (réseau international de communication) au sein duquel une section, dite Holistique, permet à ses affiliés de s'interroger mutuellement sur des problèmes médicaux : les réseaux informatiques constituent, en effet, des outils de communication privilégiée permettant d'échanger des informations de particulier à particulier.
Dans le cas cité, la communication-type était celle d'un patient atteint d'hépatite C demandant à un autre patient de lui transmettre tous traitements ou conseils utiles, afin d'éviter, soit une nouvelle cure d'interféron, soit une greffe du foie, (en fonction, bien entendu, de l'évolution de sa maladie).
Les réponses circulant sur le Réseau présentaient des traitements mélangeant diététique, vitamines, oligo-éléments, hygiène de vie, mais surtout phytothérapie, ainsi que des éléments de thérapeutique et des exemples de dossiers de malades exposés par les docteurs C. Duraffourd et J.C. Lapraz dans les feuillets d'oncobiologie et le précédent numéro des BONNES FEUILLES.
Par ce biais, nous avons pris connaissance de plus de 20 communications portant exclusivement sur les hépatites C, depuis la simple narration du vécu des malades jusqu'aux conseils les plus directifs, en passant par l'évocation de recettes ou la comparaison de dossiers.
Ainsi, il existe à travers le monde (puisqu'il s'agit de communications Europe-Amérique du Nord-Japon) des échanges à caractère médical, de la part de patients, sans aucun contrôle de l'information transmise, ayant pour but de faire bénéficier autrui de sa propre expérience ou de celle de ses proches, sur un sujet commun.
Ce phénomène impose trois remarques :
- La circulation des informations peut s'effectuer d'individu à individu, en un instant, à une échelle intra et intercontinentale, dans la plus grande facilité et avec la plus grande convivialité qui soient
- le caractère scientifique de ces informations transmises par des non scientifiques, sans possibilité de contrôle, entraîne un phénomène d'automédication à l'échelle de la planète;
- au sein de sociétés développées mais de culture différentes, des patients, lorsqu'ils se trouvent confrontés à une situation pathologique donnée, se posent les mêmes questions, souffrent de la même absence de réponse et ressentent les mêmes limites des solutions proposées.
On constate ainsi qu'il est illusoire de vouloir limiter l'information médicale aux vecteurs classiques (presse spécialisée ou non, conférences, médias, etc...), de par la formidable extension des communications individuelles qui fait littéralement exploser l'automédication. Plutôt que de combattre en vain cette incontournable conséquence de l'évolution technologique, il faut l'utiliser pour y faire circuler des réponses médicales complémentaires et alternatives, mais réellement scientifiques.
PHYTO 2000 trouve ici l'une de ses tâches les plus essentielles :
- Transmettre une information de qualité au grand public par ses propres outils (CONFERENCES, BONNES FEUILLES).
- Combattre le phénomène de l'automédication par la diffusion même de cette information.
- Contrôler le caractère scientifique de celle-ci par un collège indépendant de médecins chercheurs et prescripteurs.
| Les BONNES FEUILLES, revue d'information éditée par PHYTO 2000 ouvre ses pages à la PUBLICITE de Marques ou de Produits ayant un rapport direct avec cette forme de médecine.
Envoyé à tous ses adhérents et diffusé dans les Cabinets médicaux et Pharmacies spécialisées, cette revue a une parution trimestrielle avec un tirage de 5.000 exemplaires
Ce support parfaitement ciblé vous permettra de mieux VOUS FAIRE CONNAITRE tout en nous aidant à rendre à la PHYTOTHERAPIE la place qui lui revient. |